La fabuleuse histoire des excréments
"Pétons joyeux, on vivra mieux"
dixit un grand savant, sur Arte.
"Pétons joyeux, on vivra mieux"
dixit un grand savant, sur Arte.
Une journée étrange.
Je sais pas si c'est à cause du temps, à cause de la petite fatigue qui me rend complètement ramollo. Ou l'annonce à laquelle je m'attendais.
Vous êtes sur liste d'attente.
Sur le coup j'ai pas réagi, j'ai dit "oui oui" à tout ce qu'elle me disait la nenette au téléphone. Et puis en y reflechissant j'ai eu envie de la rapeller et de lui dire que je l'emmerde avec sa liste à la con, que je vais pas attendre encore deux décennies que quelqu'un veuille bien me laisser sa place. Un vieux sentiment de raclure de bidet, qu'on laisse sur le côté parce qu'on a la flemme de la jeter de suite. Bouche-trou power en fait.
Je sais, je sais, c'est très con, et très futile comme réaction, mais ça faisait tellement longtemps que j'attendais cette foutue réponse, je m'étais dit que j'irai finalement pas. Mais maintenant que j'ai plus le choix, j'ai l'air idiote.
Et puis je marchais dans la rue, et j'étais tellement occupée à réflechir à des tonnes de choses que j'ai pas remarqué que je bousculais tout le monde, et que les chansons défilaient sans que je m'en rende compte.
Mes lentilles piquent, j'ai le nez rouge à cause du rhume, j'ai juste l'air d'une dépressive ambulante. Pourtant je ne le suis pas du tout hein.
Bordel je suis trop ralentie. Je me tape de vieilles fixettes sur le clavier, en me demandant quelles touchent je vais tripatouiller pour raconter un peu plus de choses personnelles sur ce vieux moldy blog.
Vous croyez aux histoires d'aura et tout ?
Si j'en ai une, je pense qu'elle est plutôt d'une couleur mauve laide aujourd'hui.
Bon, je vais manger des asperges pour créer du pipi bionique ensuite.
Bonne soirée à vous.
Plus beaucoup de nouvelles, parce que, oui oui, j'ai une vie agitée en ce moment.
Ai commencé le travail lundi dernier. C'est vraiment lobotomisant tous ces coups de fil, tous ces raccrochages au nez, tous ces assurances à classer par ordre alphabétique dans des étagères bien trop hautes pour ma petite corpulence... Mais qu'est-ce que ça fait du bien d'avoir enfin quelque chose à foutre.
Ai eu 19 ans mardi dernier, reçu plein de cadeaux, bu plein de mojitos, rendu beaucoup de visites chez Jeanette. Je me suis rendu compte que le temps passe vraiment vite en fait, ou alors que mon cerveau vit à un rythme trop lent. C'est peut-être ça. Ou le fait que j'ai fais connaissance avec plein de nouvelles têtes. Ca aussi ça compte !
Travaillé enfin pour de vrai une tirade de Shakespeare, et sans prétention aucune, je crois que j'ai choisi le bon texte pour que Sieur B. s'intéresse à ma petite poire.
Etait à une soirée very hot, entendez par là sueur et pogos m'envoyant valser d'un côté et de l'autre de la Grotte. Mais merci, ce fut un réel plaisir.
Là, je vais profiter de cette après-midi ensoleillée pour me cramer au soleil dans ce petit jardin envahi par les pissenlits et les orties à Neudorf. Ouais, mes parents ont un atelier. La big classe ou quoi ?
Lire des livres, écouter de la musique sur mon nouvel I-pod Shuffle. Je me la pète à fond !
Allez les petits lu, je vous raconterai bien vite de nouvelles histoires trépidantes sur la vie de Juliette.
En vous aimant langoureusement,
Aurevoir.
Eh bien voilà, j'ai pu mettre une robe et admirer le sourire niaiseux des gens dans la rue, lunettes on the face. J'ai aussi pu apprécier une charmante rencontre tramwayenne.
Je vais vous la conter :
Face contre la vitre dans un charmant tram, à observer les feuilles et me demander "mais bordel pourquoi j'suis montée dans ce tram ?!", je sens un légère tapotade sur mon épaule. Je me retourne, et tombe sur un jeune homme très charmant, propre sur lui, avec un sourire digne d'une pub pour Colgate. Je décide donc de lui accorder un minimum d'attention; "Bonjour" réponds-je.
Il continue son sourire et sans decrisper sa bouche m'étale pendant 2 minutes, en utilisant litotes et autres hyperboles, que j'ai l'air d'une jeune fille active, agréable, tout ça tout ça et autre compliments plaisants mais tout de même un peu faux-cul.
Je réplique que c'est très gentil, mais que je ne vois pas le point.
J'ai envie de mieux vous connaître, qu'il me dit le petit mec.
Ayant du faire une tronche bizarre, entre le "oui euh bin euh" et le "non mais euh bin euh", il met sa main sur mon épaule, peut-être dans l'espoir de me rassurer, et me dis qu'il a un petit cadeau pour moi.
Et là, mes amis, il me sort un livre à la couverture bleue. Très joli comme livre. Sauf qu'il s'agissait du "Livre des Mormons". Très doucement, mais surement, je le lui rends en esquissant un sourire qui voulait dire "ne m'embête pas je t'en prie", mais que le type a pris comme un signe d'encouragement.
Et alors voilà, c'est parti, il me raconte qu'il a 22 ans, une femme, et qu'il serai ravie d'en avoir plusieurs. Il tient à me dire que non, non, il ne me demande pas en mariage, mais que sa religion pourrai m'intéresser.
Je ne peux pas vous dire ce que je lui ai dit en sortant du tram, je ne m'en rapelle pas. Ca devait ressembler à un "nonmaisgeuhchaipasbrefsalut". Et quand je me suis retournée, il discutait avec une nenette qui attendait gentimment le prochain tram... Organisés qu'ils sont !
Je ne sais pas trop pourquoi hein, mais je me vois mal avec un gosse, trois femmes, et un mari dans une maison, avec une robe à la Hingalls.
Mais promis, je vais arrêter les préjugés, et me renseigner sur le sujet. Quand même.
Tsss...